histoire corneillan

C’est au sommet d’une colline, ancien oppidum romain, que vous trouverez le cœur de notre charmant petit village de 160 âmes. Ses habitants se répartissent par lieux-dits sur une surface 8,5 Km2.


Bien que le Village ne dispose pas de commerces, la vie locale est très animée. De nombreux actifs travaillent à Corneillan et le tissu associatif local permet d’animer la commune. Chaque dimanche midi, le Foyer Rural vous accueillera pour des apéros (avec modération, bien sûr…).


Le reste de l’année, profitez des multiples animations organisées par nos associations, marchés nocturnes d’été avec les ami.e.s du p’tit marché, les rendez-vous avec les Quillous de Corneillan (notre valeureuse équipe de quilles de 9) et le moment que nous attendons tous, les Fêtes du 15 août organisées par l’association du Foyer Rural.

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La charmante église Sainte-Marie de l’Assomption… est fermée à clé, n’hésitez pas à vous adresser à la  mairie pour visiter !


Lors d’une crue du fleuve, le hameau et l’église primitive de « Dour » sont détruits. Le château et l’église sont reconstruits « en dur » en même temps que les fortifications, au XIIème siècle. L’église dépendait de l’évêché d’Auch.


A l’origine, il n’y a que la nef et le chœur soutenus par de puissants contreforts et le porche était ouvert à l’Est. La nef a été remaniée au XVIème siècle à l’occasion du mariage d’un des seigneurs de Corneillan, ce qui explique qu’on retrouve le blason de cette famille sur la clef de voûte.


Le clocher peut avoir été construit, comme ce fut souvent le cas en Aquitaine et en Gascogne durant la guerre de 100 ans, comme tour de guet.

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La chapelle Nord (longtemps chapelle du château) date du XVIème siècle et la sacristie du XVIIIème siècle.


Les arcatures s’appuient sur des têtes sommairement sculptées et à droite de la porte, un petit bénitier en marbre, creusé dans un chapiteau, est une récupération d’une construction gallo-romaine.


Sur la gauche, s’impose un immense tableau de qualité, hélas anonyme, représentant l’Assomption de la Vierge au-dessus du village…de Corneillan !

Un tout petit bénitier, scellé dans le mur Nord pourrait avoir été le bénitier de la communauté cagote du village…


L’accès à la chapelle Sud, quant à lui, a été percé au XIXème siècle.

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On ne passe pas par Corneillan, on y va, on s’y perd… mais beaucoup s’y sont trouvé.


Même si elle figure sur le blason de la ville, la corneille n’est pas à l’origine du nom du village. Il s’agirait peut-être d’un certain « Cornellus », riche romain qui serait venu s’installer ici et qui aurait donné son nom à ce lieu ?


Mais on ne trouve ce nom de « Corneillan » pour la 1ère fois qu’au IXème siècle, lorsque Sanche Mitara est élu Duc de Gascogne et que le « Vicomte de Corneillan » figure parmi ses vassaux…Le village à l’époque se nommait « Tour » ou « Dour » et sera dévasté… Alors, ce même vicomte de Corneillan invite les villageois à se regrouper autour de son château et sous sa protection sous condition de donner son nom au nouveau village. Il est donc plus vraisemblable que le nom vienne de cette époque…


Le village devient par la suite un Castelnau (bourg castral, village fondé à proximité d’un château et dont les habitants étaient sous la protection d’un seigneur) et au XIème siècle, le Vicomte de Corneillan jure sur l’autel de protéger le monastère de Saint-Mont. Les liens entre le Castelnau et le monastère vont donc se resserrer.

Le plus ancien  texte traitant du village nous vient du XIIème siècle sous le titre de « Coutumes de Corneillan », en Gascon, se vos plai !


Au XIIIème siècle, un certain Arcius de Corneillan épouse une certaine Marie de Vernède (ancien nom du village de Bernède). Les deux villages sont donc étroitement liés…


Au XIVème siècle, Benoît de Corneillan est fait prisonnier à Cazères sur Garonne par Gaston Phoebus, comte de Foix et Vicomte de Béarn. La rançon demandée pour lui s’élève à 300 florins d’or, tout de même ! Pour la payer, Arnaud, son frère, vend au Comte d’Armagnac, son droit de haute justice sur la Vicomté. Jean de Bernède, seigneur de Corneillan, le rachètera un siècle plus tard…


Vous l’aurez compris, des figures importantes ont occupé le château de Corneillan, détruit par un incendie au XVIIème siècle. Il est aujourd’hui en ruines et recouvert par la végétation, mais encore visible au cœur du Village… Les dépendances du château seront encore habitées par des familles jusqu’aux environs de 1906.

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Agriculture : A Corneillan, on cultive la vigne (coopératif avec la cave de Saint-Mont), très présente dans le paysage, des céréales (maïs, blé, colza, tournesol) et on élève des vaches à viande, des poulets, des canards et des oies. Une chèvrerie s’est récemment installée au Village ainsi qu’une activité de maraîchage bio. Les terres agricoles représentent 86 % de la surface de la commune.


Les entreprises et artisans : « Act-Granuleco », une entreprise qui vend des poêles à granulés de bois (le magasin est à Barcelonne-du-Gers), une entreprise d’entretien d’espaces verts, une de travaux agricoles et une de peinture. 


Le village est également doté de trois gîtes ruraux et d’un poney club !

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